Que vous cherchiez à vous reconvertir vers un nouveau métier ou que vous souhaitiez acquérir de nouvelles compétences, la facilitation est LA nouvelle corde qu’il faut avoir à son arc ! Quel que soit votre domaine professionnel et votre niveau de responsabilité, devenir facilitateur constitue un réel avantage pour votre entreprise, pour vos collaborateurs et pour vous-même ! Tour d’horizon des raisons de se lancer dans la facilitation…
#1 Pour générer des interactions professionnelles qualitatives et efficaces
Le facilitateur a pour objectif d’accompagner un groupe, une équipe de travail dans la résolution d’un problème. Il accompagne les participants afin qu’ils choisissent une solution et transforment des décisions en actions précises (quoi, qui quand).
En réunion, le facilitateur est un véritable soutien pour chacun, car il permet l’expression du désaccord en toute sécurité, pour que le groupe réfléchisse ensemble à la meilleure solution. Les bénéfices sont doubles : tout le monde se sent écouté, pris en compte, et les solutions sont plus réfléchies et souvent plus créatives grâce à l’apport de l’intelligence collective.
De son point de vue externe, le facilitateur identifie les objectifs et les obstacles, il prépare des étapes adaptées vers la résolution du problème, puis accompagne le groupe vers une décision, mais aussi vers l’autonomie (compréhension et application du processus de réflexion collective par la suite).
En vous plaçant en tant que facilitateur, c’est-à-dire ni participant, ni décideur, mais comme accompagnateur extérieur, vous permettrez à vos équipes de gagner en efficacité, en concevant des solutions plus innovantes, plus rapidement, et avec l’engagement de tous les collaborateurs.
#2 Pour développer vos qualités humaines interpersonnelles
Le facilitateur ne donne pas de conseil ni de réponses, car il n’est pas expert du sujet ou du domaine dont le groupe discute. Par contre, c’est un expert des interactions et des dynamiques de groupe ! Il guide les participants pour les amener à mieux travailler ensemble, à collaborer, et à trouver des solutions. Son objectif : réveiller, mobiliser et entretenir l’intelligence collective.
Le facilitateur adopte donc une posture basse, car les experts, ce sont les participants ! Il est humble, bienveillant et impartial. Pratiquer la facilitation, c’est donc mobiliser et travailler son empathie, son écoute active et son esprit d’analyse pour donner de la valeur aux interactions du groupe.
#3 Pour développer sa confiance en soi (qualités intrapersonnelles)
Le facilitateur a plusieurs casquettes : à la fois architecte du moment, pilote, il est aussi animateur ! Il maintient le cadre (gestion du temps, respect des règles de vie), répartit la parole et guide le groupe à l’aide de différents leviers de communication : questions ouvertes, demandes de précision, écoute active, reformulations.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas nécessaire d’être quelqu’un de très extraverti pour être facilitateur. En effet, le facilitateur doit parfois savoir se faire oublier. Il doit veiller à ne pas s’imposer, c’est-à-dire adopter une position de leader et prendre le contrôle du groupe, sous peine de le rendre dépendant.
Les personnes introverties ont parfois la bonne habitude d’adopter une position de retrait et ont donc souvent des facilités à prendre du recul et à analyser le groupe et la situation.
Devenir facilitateur, c’est renforcer ses qualités interpersonnelles, mais aussi ses capacités intrapersonnelles. Le facilitateur développe ainsi sa capacité à être à l’aise dans son milieu professionnel et lors de la prise de parole en public, tout comme ses capacités d’analyse, d’introspection et de prise de recul.
#4 Pour acquérir les compétences clés du 21e siècle
En opposition au 20e siècle, qui était celui des hard skills (qualification, savoirs-faire, compétences techniques), le 21e siècle s’est révélé être celui des softs skills, c’est-à-dire des compétences humaines (si ça ne vous dit rien, on vous en dit plus ici !).
Résolution de problèmes complexes, innovation, créativité, adaptabilité, voilà les compétences recherchées par les entreprises d’aujourd’hui et demain !
La facilitation sera donc un véritable atout tout au long de votre carrière, car ces nouvelles compétences font partie du bagage du facilitateur :
Résolution de problèmes : le facilitateur est capable d’avoir une vision globale des enjeux pour permettre au groupe qu’il accompagne de trouver une solution engageante et concrète.
Innovation et créativité : le facilitateur choisit, transforme et conçoit des ateliers et des techniques d’animation en fonction des besoins et des contraintes de chaque groupe qu’il accompagne.
Adaptabilité : tout au long de l’animation, le facilitateur s’adapte à l’énergie des participants, aux imprévus, aux blocages du groupe… Même s’il crée en amont tout son déroulé, chaque groupe est unique et une seule chose est certaine : tout ne se passe jamais comme prévu !
Ces compétences forment votre capital humain. Les travailler vous ouvrira de nombreuses portes, dans tous les aspects de votre vie, et notamment professionnellement.
#5 Pour travailler sa curiosité et pratiquer l’amélioration continue
La posture de facilitateur demande une grande curiosité et une volonté d’amélioration continue, car en facilitation, pas de secret : pour savoir si ça marche, il faut tenter ! Le facilitateur demande donc des feedbacks, échange, essaye, teste les techniques et outils qui constitueront son bagage pratique. Ce bagage est amené à évoluer au fur et à mesure des expériences, des rencontres et des échanges.
Le facilitateur entretient son expertise dans les domaines suivants :
le Design Thinking, l’agilité et le techniques d’animation
l’analyse et la synthèse (résolution de problèmes)
la communication
Comment devient-on facilitateur ? En restant curieux sur ces trois sujets indispensables, mais aussi (et surtout !) en pratiquant. La facilitation est un véritable terrain de jeu, il faut oser se lancer puis itérer, petit à petit, en fonction de votre ressenti, des feedbacks et des résultats visibles. L’important, c’est de commencer, et on vous dit comment :
Commencez petit
Invitez 5 participants maximum, choisissez des personnes de votre entourage, des collègues bienveillants et intéressés, qui sauront vous mettre à l’aise mais aussi vous faire des retours pertinents.
Choisissez des sujets mineurs
Exercez-vous sur des problèmes sans gros enjeux ni frictions ! Quelque chose dont personne n’a pris le temps de s’occuper, mais qui pourrait apporter un changement positif, aussi petit soit-il, au sein de votre entreprise ou de votre équipe. Vous éviterez une pression aussi inutile qu’angoissante, on sera plus enclin à vous donner le feu vert si nécessaire, et une réussite, même modeste, vous permettra d’attirer l’attention d’autres collaborateurs.
Formez-vous !
En vous formant avec des facilitateurs experts, vous découvrirez leurs techniques et leurs outils, leurs astuces et leurs conseils, leurs expériences, leurs modes opératoires pour pratiquer l’art de la facilitation dans les meilleures conditions possibles ! Ça se découvre aussi par la pratique, mais se former vous permet un boost dans votre montez en compétences.
Équipez-vous !
Encore une fois, rien de plus rassurant pour se lancer que de marcher dans les pas des plus expérimentés ! Le Carnet de facilitation de Klap est un outil pratique, pédagogique, ludique et créatif. Sa raison d’être : accompagner les facilitateurs en herbe dans leurs premiers pas et les guider dans leur progression et leur découverte des mécanismes de l’intelligence collective.
Pour résumer, devenir facilitateur vous permettra :
De générer des interactions professionnelles qualitatives et efficaces
De développer vos qualités intra et interpersonnelles
D’acquérir les compétences clés du 21e siècle
Pour développer sa confiance en soi (qualités intrapersonnelles)
De rester curieux et d’entrer dans un cycle enrichissant d’amélioration continue !