Depuis 2020, le monde professionnel connaît l’une de ses plus grandes transitions.
Transformation digitale, organisationnelle, culturelle… Pourtant, les entreprises doivent continuer à se développer. Alors pour tirer profit de tous ces changements, il existe une clé de voûte sur laquelle capitaliser : l’intelligence collective.
Pour recruter des talents, les garder, développer la cohésion ou encore pour créer du sens : la communauté interne est un vrai pas vers l’intégration du Design Thinking au sein d’une organisation.
Qu’est-ce qu’une communauté interne ?
Définition d’une communauté interne
Commençons par un peu de vocabulaire :
“Une communauté interne, c’est un groupe dont les membres s’engagent régulièrement dans des activités de partage de connaissances et d’apprentissage à partir d’intérêts communs.”
Étienne Wenger, théoricien de l’éducation et praticien, pionnier dans l’étude des communautés en milieu d’apprentissage de travail. Il est connu pour avoir théorisé la notion des communautés de pratique dans les années 1990.
Pour le dire plus simplement : ce sont des personnes motivées et rassemblées autour de visions communes ou d’un objectif commun. Elles partagent et expérimentent sur une thématique définie afin de proposer des changements positifs à l’organisation. C’est comme une équipe, mais sans manager ! Les prises de décision se font en collectif.
Les bases d’une communauté interne
Pour fonctionner, la communauté interne se base sur 3 piliers :
un engagement mutuel de la part de tous ses membres,
une entreprise commune qui sera le sujet d’attention,
un répertoire partagé des ressources (des mots, des outils, des symboles, des procédures, des concepts, des valeurs et des règles…).
Pourquoi créer une communauté interne ?
Les communautés internes contribuent à transformer l’entreprise, à proposer de nouveaux services, des nouveaux produits, des nouveaux process grâce à la synergie qui se développe entre les différentes compétences au sein d’une entreprise. Vous l’aurez compris, elles sont un atout non-négligeable pour les organisations.
La communauté interne crée du sens
Les communautés internes ont de nombreux bénéfices. Elles permettent :
de renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise,
d’ancrer l’engagement à l’entreprise par l’apprentissage et la montée en compétence,
de retenir les talents,
d’améliorer l’expérience collaborateur et la qualité de vie au travail,
d’encourager l’implication dans les projets de l’organisation,
de pousser à l’entraide, à la créativité, à l’innovation et au partage des connaissances pour accélérer le business.
En bref, elles permettent à l’entreprise d’évoluer tout en résolvant certains dysfonctionnements et par là même d’améliorer son image de marque. Un véritable levier de montée en puissance !
Développer l’intelligence collective et l’innovation en interne
Et quand on parle de collectif, d’innovation, de créativité et de rassemblement de profils, le Design Thinking n’est jamais loin ! C’est même la méthode privilégiée pour créer des communautés internes. Ces communautés vont permettre à l’organisation de tester l’intelligence collective, vers la création de solutions agiles en mode “test and learn”.
Partager, expérimenter, tester, adapter… Ces méthodes collaboratives de Design Thinking vont permettre de faire émerger des projets novateurs internes sur des produits, des services, des outils, des process… Bref, de semer la graine de la culture de l’innovation afin de récolter de nombreuses idées pour faire évoluer l’entreprise.
La création de communautés internes en mode Design Thinking ouvre les portes de l’innovation à tous les collaborateurs. Ce n’est plus l’apanage des cabinets de design et des innovateurs professionnels. Les collaborateurs eux-mêmes, via le partage de leurs connaissances, leurs parcours et leurs différentes expertises optimisent les chances de réussite des projets innovants.
La méthode Design Thinking appliquée à la communauté
Que faut-il pour créer une bonne communauté interne ? Les ressources les plus efficaces se trouvent déjà au sein de l’organisation. Tout ce qu’il faut, c’est respecter quelques règles de méthodologie.
Privilégier une grande diversité des profils des membres
Plus les profils seront variés et les compétences multiples, plus il y aura de chances de trouver des solutions innovantes ! Un expert du sujet n’est pas indispensable, bien qu’il peut ajouter une plus-value. Les membres doivent avant tout avoir envie d’apprendre, de partager, de transmettre et de savoir faciliter un collectif.
Miser sur une organisation apprenante
Au sein de cette communauté, les membres apprendront les uns des autres. Cette communication transversale permet l’émergence d’une innovation, d’une intelligence collective, ou d’une adaptation. C’est ce qui assure la pérennisation de l’organisation ! Tout le monde, sans exception, a le niveau de compétence pour intégrer une communauté. En réalité, une bonne organisation, c’est une organisation qui apprend et désapprend.
Capitaliser, le maître-mot de la communauté interne
Les communautés internes sont de formidables outils sur lesquels capitaliser. Miser sur les expériences et les apprentissages, c’est entrer dans le cercle vertueux de l’amélioration continue. On planifie, on agit, on analyse, on s’ajuste… jusqu’à trouver la meilleure solution possible.
Alimenter la communauté pour la maintenir en vie
Pour que la communauté reste “pratique”, l’alimenter est nécessaire : sujets de partage, sujets de montée en compétence, création de contenu, de produits… Il s’agit de trouver le bon équilibre entre tâches et discussions !
Le cycle de vie de la communauté
Une communauté existe tant qu’elle est alimentée et tant que sa raison d’être a du sens. Lorsque les objectifs sont atteints et lorsque les pratiques et connaissances s’améliorent, la communauté commence à décroître et les membres peuvent décider de la dissoudre. La communauté naît de son potentiel, les membres se rassemblent puis passent à l’action et finalement se dispersent lorsque tous les objectifs sont atteints.
Pour résumer
Les communautés internes, dans leur constitution et leur fonctionnement sont intrinsèquement Design Thinking car elles permettent de partager, de co-construire et d’apprendre ensemble. Elles sont même le meilleur moyen (et le moyen le plus rapide) d’intégrer l’intelligence collective dans une organisation. Parce qu’elles réunissent des profils différents autour d’une thématique, parce qu’elles permettent de développer de nouvelles idées et de pousser à la créativité et à l’innovation, parce qu’elles permettent de tester, d’ajuster, d’apprendre les uns des autres…. Tout en ne nécessitant que peu de moyens ! Tout ce dont une communauté a besoin, c’est une thématique et des membres apprenants motivés.
Alors on se lance sur un petit atelier de co-création pour créer le socle de cette communauté ?
Allé on vous offre un bonus, la vidéo extraite de la formation au Design Thinking que l’on propose sur le sujet de la constitution d’une communauté interne ou externe…
C’est ici :